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Comment vivre de son art et développer une activité prospère autour de son métier passion d’artiste ?
C’est à cette question que nous répondons en compagnie d’Alexandra Chauchix, artiste peintre aux multiples facettes qui vit aujourd’hui pleinement de son activité artistique.
En effet, s’il est des sujets que nombre de personnes opposent à tort c’est bien l’art et l’argent. Et pourtant, en diversifiant les approches et en faisant preuve de créativité, il est possible de développer une activité prospère et vivre de son art.
👉 Alors, si vous souhaitez déployer une activité artistique, découvrez à travers cette interview :
- Le parcours inspirant d’alexandra
- Comment elle a décidé de vivre de sa passion artistique
- Les manières créatives de diversifier ses sources de revenus pour vivre de son art
- Les croyances limitantes à dépasser pour vivre de son art
- Ses meilleurs conseils pour devenir une artiste épanouie à l’activité prospère
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Vivre de son art : Comment Alexandra Chauchix a fait de sa passion son métier
Ophélie : Alexandra, pourrais-tu nous parler un peu de ton parcours et de la manière dont tu as développé ton activité artistique ?
Alexandra : En fait, dans mon cas, mon parcours a été marqué par une série de crises qui ont finalement ouvert des portes. Il y a 17 ans, j’ai pris la décision de quitter Paris et un poste confortable de cadre dans une multinationale pour m’installer en Espagne. Cette transition a été ma première crise : j’ai perdu mon emploi car les valeurs de l’entreprise ne me correspondaient plus du tout.
J’ai alors décidé de saisir l’opportunité de réaliser mon rêve et de vivre en Espagne. Au début, j’ai enchaîné différents emplois pour joindre les deux bouts. À un moment donné, j’ai perdu l’un de mes emplois à mi-temps. Plutôt que de me lamenter, j’ai décidé de me consacrer à ma passion pour la peinture.
Bien que j’aie toujours peint depuis mon enfance, c’était souvent de façon sporadique. Mais cette fois, avec du temps libre devant moi, j’ai décidé de m’y investir pleinement. Puis, en 2020, avec l’arrivée de la pandémie de Covid-19, j’ai perdu mon deuxième emploi à mi-temps. Cela a été un nouveau tournant : j’ai décidé de faire le grand saut et de me consacrer à temps plein à mon art, ma passion et ma vocation.
Donc, pour résumer, mon parcours a été marqué par des rebondissements liés à des crises. J’ai choisi de saisir ces moments pour me lancer dans ce que j’aime vraiment et ce qui a du sens pour moi. Cela fait maintenant plusieurs années que je vis pleinement de mon art.
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Surmonter ses croyances limitantes pour valoriser sa passion et vivre de son art
Ophélie : Donc, tu as pris conscience qu’il n’y avait rien à perdre et tout à gagner en vivant de sa passion, notamment artistique, en en faisant une activité économique. Quelles étaient les croyances limitantes que tu avais lorsque tu as décidé de faire ce switch et de développer des moyens créatifs pour monétiser tes compétences artistiques ?
Les croyances limitantes autour de l’art et l’argent qui empêchent de vivre de son art
Alexandra : Il y a en effet de nombreuses croyances limitantes à ce sujet… L’une d’entre elles, très répandue, est de considérer que l’argent est quelque chose de bas, indigne ou sale. Et qu’il n’a rien à voir avec la noblesse et la beauté de l’art. Il existe cette idée romantique selon laquelle les artistes sont plus créatifs ou produisent de plus belles œuvres s’ils vivent dans la pauvreté. Ce mythe a été largement perpétué dans l’histoire de l’art et par la société. Et il est crucial de s’en défaire ! Car créer de l’art est une activité comme une autre, avec ses spécificités. Mais elle n’est absolument pas incompatible avec la réussite financière. Et cela n’altère en rien la créativité.
Le rejet de l’argent par de nombreux artistes
Ophélie : En ce qui me concerne, je constate que les activités artistiques sont souvent associées à des blocages et des croyances limitantes liés à l’argent. Notamment, il existe un profil psychologique appelé le « repousseur » qui est souvent illustré par des artistes connus… 😉
Alexandra : Effectivement, il est parfois difficile d’associer la création artistique à la rémunération, surtout lorsque l’on éprouve tant de plaisir à pratiquer son art. C’est notre vocation, notre passion. Lorsque nous sommes dans notre atelier à peindre, sculpter, ou pour un chanteur à composer des chansons, nous sommes immergés dans une bulle de bien-être. Et il arrive souvent de se dire : « Je pourrais le faire gratuitement car j’aime tellement ça. » Il s’agit alors d’un travail sur soi pour reconnaître la valeur de ce que l’on fait. Si tout le monde ne le fait pas, c’est parce que peu de gens ont choisi d’en faire leur métier !
👉 Comme toute activité, l’art mérite rétribution. En plus d’apporter énormément à la société, il est essentiel de valoriser notre travail et de revendiquer cette reconnaissance financière… Car sans art, la société serait bien plus pauvre et ennuyeuse !
Vivre de son art : L’importance croissante des métiers créatifs dans un monde en évolution
Ophélie : Récemment, j’ai lu une étude sur l’évolution des métiers et nos besoins futurs. Elle souligne que nous avons connu la révolution industrielle, puis l’avènement d’Internet qui a bouleversé les télécommunications. Et maintenant, les intelligences artificielles transforment les métiers du service. Demain, il semblerait que nous aurons besoin les uns des autres, de véritables penseurs, d’intellectuels authentiques – des aspects que les intelligences artificielles ne pourront pas remplacer. Et nous aurons besoin d’artistes, de personnes qui nourrissent notre imagination et notre créativité.
Alexandra : En effet, les intelligences artificielles ne pourront jamais rêver ni posséder de conscience. C’est vrai, il y a des inquiétudes liées à l’avènement de l’intelligence artificielle. Mais je pense que les créateurs n’ont pas à craindre cela. La création artistique dépasse largement la technique. C’est l’expression de notre âme, de nos préoccupations, de notre personnalité et de notre expérience de vie. Tout cela se reflète dans nos créations. Une intelligence artificielle peut essayer de simuler cela, mais elle ne pourra jamais le reproduire authentiquement !
Vivre de son art : Explorez les stratégies créatives pour prospérer dans votre activité artistique
Ophélie : Quelles sont les méthodes créatives pour gagner sa vie de manière satisfaisante et prospère grâce à son activité artistique, que tu as développé ou que tu as observé chez d’autres artistes ?
Diversifier ses sources de revenus pour vivre de son art
Alexandra : En réalité, ce que j’ai constaté, c’est qu’il est essentiel d’avoir plusieurs sources de revenus. Compter uniquement sur la vente d’œuvres originales est un peu utopique. Certes, certains artistes y parviennent…. Mais ils ne représentent pas la majorité. En général, il est plus réaliste de diversifier ses sources de revenus, un peu comme tu le recommandes probablement en matière d’investissement. Un mélange de sources de revenus est plus viable.
Bien sûr, la vente d’œuvres originales reste la principale source de valeur ajoutée et de recherche. Cependant, il est également important d’explorer d’autres activités. Personnellement, je vends des reproductions de mes œuvres. Pour cela, il est crucial d’avoir de très bonnes photographies de ses œuvres, ce que beaucoup d’artistes négligent. Des photographies de qualité permettent de vendre une œuvre plusieurs fois, car l’artiste conserve toujours les droits d’auteur même après la vente de l’original.
En plus des reproductions sur papier, en édition limitée ou ouverte, je reproduis mes œuvres sur différents supports tels que des tasses, des tapis de souris, des foulards, voire même une ligne de vêtements. Organiser des cours de peinture pour enfants et adultes est également une excellente opportunité. Ces cours peuvent être dispensés en ligne ou sur des plateformes comme YouTube, où la monétisation est possible avec une bonne visibilité.
En outre, participer à des événements en direct, des soirées ou des activités de team building en tant qu’artiste peut ouvrir de nouvelles opportunités. Animer des ateliers de créativité collectifs ou vendre des NFT (tokens non fongibles) sont également des pistes explorées par certains artistes pour prospérer. Mais tout cela nécessite un engagement total et une forte visibilité pour réussir.
Vivre de son art : Surmonter les défis de la visibilité et partager son histoire avec passion
Ophélie : Oui, c’est un aspect qui pose souvent problème, surtout dans le domaine artistique. Les artistes sont là pour partager leurs créations avec le monde, mais je constate que beaucoup rencontrent d’énormes obstacles en termes de visibilité.
Miser sur sa visibilité pour vivre de son art
Alexandra : Tout à fait. Souvent, c’est là que le bât blesse. Il existe une croyance limitante qui consiste à penser que l’œuvre se suffit à elle-même, qu’elle va parler d’elle-même et qu’il suffit de la produire et de la montrer une fois en photo quelque part pour que cela soit suffisant. En réalité, ce n’est pas le cas. Et il est crucial de se montrer à plusieurs reprises.
Il faut être présent sur toutes les plateformes.
🙃 Tu connais sûrement la règle du marketing des sept fois ? Pour qu’un client retienne un produit et commence à s’y intéresser, il doit le voir au moins sept fois. Ainsi, il ne faut pas hésiter à se montrer, à publier régulièrement, à répéter son message, etc…
Partager son histoire pour vivre de son art
Dans le domaine de l’art, les acheteurs ne se contentent pas d’acheter une œuvre, ils s’intéressent tout autant à l’artiste, à son histoire, à son parcours et à sa personnalité. C’est ce qui les attire véritablement. En fait, c’est l’ensemble qui compte, ce n’est pas seulement l’œuvre. Ce qui est captivant dans ce que nous produisons, c’est notre histoire, notre personnalité, nos motivations, et le message que nous voulons transmettre.
Il est essentiel de communiquer cela lors d’expositions, d’événements, dans les médias, sur les réseaux sociaux, lors de rencontres avec des personnes, en donnant des conférences, etc. Il est crucial de se montrer et de partager. La beauté de l’art réside dans le partage et la connexion humaine qu’il engendre dans la société. Ce n’est pas simplement rester enfermé dans son atelier. À mon avis, si nous ne passons pas par cette étape d’exposition et de rencontre publique, nous passons à côté de l’essence même de l’art.
👉 Certes, beaucoup d’artistes sont introvertis, mais cela n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est de trouver des moyens authentiques de partager son art et son histoire avec le monde.
Dépasser les peurs et se mettre au service à travers la visibilité pour vivre de son art
Ophélie : Pour la plupart d’entre nous, il est naturel d’être introverties. Moi aussi, j’ai lancé une activité en ligne. Et je sais à quel point les premières fois sont difficiles : les premières photos, les premières vidéos, le fait d’aller vers les autres… Nous avons toutes un plafond de verre naturel en termes de visibilité.
Parfois, c’est aussi par peur de paraître prétentieuse. Cependant, lorsque nous avons une activité économique, il est crucial de la faire connaître !
Alexandra : Absolument, car il s’agit également de service, de se mettre au service des autres en faisant l’effort d’être visible, de se montrer authentique et même vulnérable. C’est véritablement se mettre au service des autres en leur proposant cet art dont ils ont besoin. Nous avons vu pendant la période du Covid que les arts et les activités culturelles ont été essentiels pour beaucoup : la musique, la peinture, le cinéma. Les gens ont besoin d’art.
Dans chaque foyer, il y a des tableaux, des reproductions d’œuvres d’art. Il est donc important d’aller vers eux, de leur montrer ce qui est disponible et de leur offrir la possibilité d’acquérir des œuvres ou de vivre des expériences artistiques. Il s’agit vraiment de rendre service. Lorsque l’on envisage de vendre de l’art, il est important de changer notre perspective : nous offrons quelque chose, nous nous mettons au service des autres, nous communiquons, nous faisons des rencontres.
👉 Il est nécessaire de dépasser nos peurs, notre vulnérabilité, notre timidité, car ce que nous faisons est important et peut apporter beaucoup de bien-être aux autres. Cela vaut donc la peine de faire cet effort.
Vivre de son art : Transmettre des émotions positives à travers la créativité
Ophélie : À travers tes œuvres, tu communiques des émotions positives aux personnes qui les découvrent ?
Alexandra : Absolument, mes œuvres sont conçues pour cela. Chaque spectateur, chaque acheteur est libre d’interpréter à sa manière. Mais mes créations sont caractérisées par de grandes formes organiques, des couleurs vibrantes et optimistes, très intenses.
Mon objectif est de susciter la joie, la force, l’abondance et l’espoir. Je pense qu’il y a déjà assez de difficultés dans le monde, assez de grisaille et de tristesse sans en rajouter. Bien que j’admire également les artistes qui interrogent le monde, dénoncent des réalités moins plaisantes, je choisis de transmettre des sensations de gaieté et de positivité à travers mon art. Pour moi, l’art est une élévation de l’âme, une source de bonheur et d’humanité, une manière de s’élever.
Ophélie : La vente, c’est essentiellement un transfert d’enthousiasme. En général, on est attiré par quelque chose qui nous inspire et nous apporte une expérience positive.
Alexandra : Tout à fait. C’est exactement ce que l’on doit transmettre aux spectateurs, aux clients, aux acheteurs. Posséder une œuvre unique chez soi, qui nous fait vibrer chaque jour lorsque nous la contemplons, est une expérience extraordinaire. Et il est important de comprendre la valeur de ce que l’on offre. Une œuvre originale chez soi n’a rien à voir avec un meuble Ikea que des milliers de personnes possèdent. La valeur d’une œuvre d’art dépasse largement sa simple présence physique. Elle apporte une dimension unique et émotionnelle à notre quotidien !
Vivre de son art : Conseils pour réussir la transition vers une activité artistique
Ophélie : Pour conclure, quels conseils donnerais-tu à une femme qui souhaite passer d’une activité salariale classique à vivre de son activité artistique ?
Préserver son temps créatif pour vivre de son art
Alexandra : La première et la plus importante est de prendre cette transition au sérieux et de consacrer énormément de temps à créer. Et il est essentiel de protéger son temps créatif.
Même si le temps est limité, il est crucial de le planifier et de le protéger dans son agenda. Cela peut impliquer de renoncer à certaines activités non essentielles. Après tout, si nous trouvons du temps pour regarder Netflix ou Instagram, pourquoi ne pas consacrer au moins quelques heures par semaine à faire ce que nous aimons vraiment ? La pratique régulière et sérieuse est la clé !
Faire preuve d’originalité et d’authenticité
Ensuite, il est important d’oser être soi-même et de ne pas copier. Copier d’autres artistes est contre-productif. Ce que les acheteurs recherchent, c’est l’authenticité, l’originalité et la personnalité de l’artiste qui transparaissent dans l’œuvre. Il est essentiel de développer un style personnel et un message unique au fil du temps.
Adoptez une attitude professionnelle et investissez en vous !
Enfin, adoptez une attitude professionnelle. Comme dans toute activité sérieuse ou entrepreneuriale, il est nécessaire d’investir. Investissez dans votre formation, même si vous n’avez pas suivi des études en beaux-arts. C’est également important d’investir dans des photos professionnelles de vos œuvres et dans du matériel de qualité.
Organisez-vous !
L’organisation est également essentielle
- Développez un système de classement pour vos œuvres,
- Fixez-vous des objectifs clairs,
- Organisez efficacement le stockage de vos créations.
👉 Et ne sous-estimez pas l’importance de ces aspects pratiques !
Apprenez à être à l’aise avec vos prix et l’argent 💸
Enfin, il est crucial de revoir vos croyances limitantes concernant les prix. Ne pensez pas que baisser les prix augmentera vos ventes. Au contraire, cela peut donner une impression de qualité inférieure. Ne baissez jamais vos prix ! Au contraire : augmentez-les progressivement. Et soyez audacieuse dans la tarification de votre travail. Cela montre la valeur que vous accordez à votre art et à votre expertise !
Vivre de son art : comment être à l’aise avec la notion de prix ?
Ophélie : Il y a un aspect très psychologique concernant les prix. Beaucoup de personnes pensent qu’il faut vendre à bas prix pour attirer des clients. Mais en réalité, c’est tout le contraire. La perception de la valeur est essentielle. Quelqu’un qui n’était pas prêt à dépenser un euro ne le sera pas forcément pour 10 ou 15 euros. En revanche, une personne émue par une œuvre sera prête à investir dans une certaine fourchette de prix, selon ses moyens.
Alexandra : Tout à fait, il est crucial de dissocier le temps passé à créer une œuvre de sa valeur monétaire. La valeur d’une œuvre est indépendante du temps investi. Certains peuvent créer rapidement des œuvres très précieuses, tandis que d’autres peuvent passer beaucoup d’heures sur des pièces moins chères. Il faut rompre avec l’idée que le temps équivaut à de l’argent dans le domaine artistique.
Ophélie : Sur le marché de l’art, certaines personnes recherchent des œuvres cotées et chères. Il existe un marché d’investissement où les acheteurs voient les œuvres comme des actifs à valoriser dans le temps.
Alexandra : En effet, une partie des acheteurs sont des investisseurs, mais il y a aussi des amateurs éclairés qui ont leurs préférences. Certains ne considèrent même pas une œuvre en dessous d’un certain prix. Il est important de s’aligner sur le marché tout en restant intelligent dans la tarification. Offrir une gamme de prix diversifiée est une stratégie intéressante pour toucher différents publics.
Proposer des facilités de paiement peut également rendre l’art plus accessible sans dévaloriser le travail. Il est essentiel de respecter la valeur de son travail et de ne pas brader ses œuvres, car cela ne sert ni à soi-même ni à ses clients.
✒️ Et lisez : Comment fixer un prix juste pour vous et vos clients ?
Conseils pour les Artistes : Comment Gagner Sa Vie en Étant Créatif et Prospérer
Ophélie : Il existe des manières créatives de générer des revenus comme proposer des stages, des cours en ligne ou des partenariats avec des marques. Il y a également la possibilité de travailler avec des entreprises pour des cadeaux d’affaires ou des événements corporatifs. Certaines entreprises proposent même des œuvres d’art en location pour leurs locaux !
Alexandra : Exactement, la peinture de fresques murales est une autre option intéressante, que ce soit pour les commerces, les restaurants ou les entreprises cherchant à rendre leurs bureaux plus agréables. Les sculpteurs peuvent aussi proposer des sculptures pour les espaces publics. Il est essentiel d’être créatif, de sortir de l’atelier et d’oser se montrer.
Et il faut rechercher des activités qui procurent du plaisir et de la joie à partager, car c’est ainsi que l’on obtient de bons résultats. Et que l’on atteint un public plus large !
Combattre le Syndrome de l’Imposteur : Libérer Votre Confiance en Tant qu’Artiste et Entrepreneur
Alexandra : Je voulais aborder un sujet important qui affecte souvent les artistes : le syndrome de l’imposteur.
C’est quelque chose que l’on retrouve dans de nombreuses professions, mais c’est particulièrement répandu chez les artistes. C’est cette sensation de ne pas mériter ce qui nous arrive, de penser que nos réussites sont le fruit du hasard. On peut se dire : « Oui, j’ai vendu des toiles, mais c’était juste de la chance. » On craint parfois d’être découvert, de se sentir comme une fraude. C’est un sentiment qui peut peser lourdement.
Le syndrome de l’imposteur est une barrière à surmonter. C’est quelque chose qui demande du travail et de l’attention. Et sur mon blog, j’en parle régulièrement. Se libérer de ce syndrome, prendre sa place pleinement dans son activité, quelle qu’elle soit, c’est libérateur et cela permet de progresser.
Les femmes, la confiance en soi et le syndrome de l’imposteur
Ophélie : Le syndrome de l’imposteur est un défi commun à toutes les activités économiques lorsque l’on démarre. C’est quelque chose qu’il faut travailler sur le long terme. Tu l’as sûrement connu, je l’ai expérimenté, et je constate que près de 98 % des femmes que je rencontre le ressentent également, surtout dans le domaine des activités économiques.
Pourquoi ? Parce que nos mères et nos grands-mères n’étaient généralement pas entrepreneures et ne vivaient pas de leur propre activité économique. Les choses ont changé depuis les années 1960, lorsque les femmes ont acquis le droit de gagner et de gérer leur argent librement. Il est donc normal que nous ressentions ce défi de légitimité encore plus intensément…
Cela devient particulièrement présent lorsque l’on décide de créer nos propres solutions économiques. C’est tout à fait naturel. Souvent, je partage des interviews et des témoignages où de nombreuses femmes expriment ouvertement comment ce syndrome affecte le démarrage de leurs activités économiques. Il est essentiel de travailler sur ce sujet, car il y a un moment où l’on parvient à le dépasser et où l’on gagne en confiance en soi et en légitimité dans nos activités économiques !
Conclusion : Vivre de son Art et Réussir en Tant qu’Artiste
Ophélie : Pour celles qui souhaitent bénéficier de tes précieux conseils et ressources, où peuvent-elles te retrouver en ligne ?
Alexandra : Alors, j’ai un blog dédié aux artistes, où je partage des conseils sur la créativité, le bien-être, le mindset, le marketing, l’efficacité et l’organisation. Ce blog s’appelle artiste-peintre-pro.com. Quant à mon travail artistique et mes activités, vous pouvez les découvrir sur alexandrachauchix.com. J’ai ces deux sites web pour offrir des ressources et inspirations aux artistes en herbe !
En effet, il est crucial de s’entourer de modèles et d’échanger avec celles qui réussissent. Alors, ne restez pas isolée dans votre atelier ; le réseautage et le partage d’expériences sont essentiels pour progresser.
Et merci à Alexandra ! J’espère que nos échanges inspireront de nombreux artistes à se lancer et à développer de nouvelles approches créatives pour vivre pleinement de leur passion.
👉 Et dites-moi dans les commentaires si vous aviez connaissance de toutes ces pistes pour vivre de son art ? 😉