Vous êtes en route vers la liberté financière, mais quelque chose vous retient … Vous savez cette sensation étrange, ce petit frisson d’angoisse. C’est la peur de réussir ! Oui, vous avez bien lu ! On ne parle pas de la peur de l’échec dont on nous parle tout le temps. Mais de celle qui apparaît quand on s’approche de ses rêves …
Alors, ensemble, on va décomposer cette peur, comprendre ses racines (avec un peu de science) et s’armer d’exercices rigolos pour l’affronter avec un grand sourire !
Et rassurez-vous car j’en suis passée par là. Et elle ressurgit encore régulièrement …
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Qu’est-ce que la peur de réussir ?
La peur de réussir, c’est cette sensation étrange de vouloir atteindre un but mais de le redouter en même temps. En fait, c’est comme si vous appuyiez à la fois sur l’accélérateur et sur le frein. La pression sociale joue un rôle majeur ici. Dans une société où l’on prône la performance et la réussite à tout prix, cette peur est peu comprise et souvent tue.
Pourquoi aurait-on la peur de réussir ? Parce que réussir nous rend visible. Et avec cette visibilité, viennent critiques, jugements et doutes. Et ce n’est pas tout … Alors, décortiquons ensemble cette peur. 😉
Symptômes et conséquences de la peur de réussir
Procrastination : L’art de repousser l’inévitable
Si vous avez cette tendance à éviter des tâches importantes sans trop savoir pourquoi, ça pourrait bien être lié à cette peur. Et il y a deux formes de procrastination :
- Procrastination passive : Vous savez ce que vous devez faire. Mais vous n’y allez pas … Comme si votre corps tout entier résistait à l’action.
- Procrastination active : Vous passez des heures sur des détails, retouchez des éléments insignifiants et donnez l’impression d’être très occupée. En réalité, c’est une manière d’éviter ce qui ferait réellement avancer votre business !
Autosabotage : L’obstacle que l’on se crée soi-même
L’autosabotage, c’est cette tendance à agir en contradiction avec vos propres désirs. C’est un peu comme vouloir absolument réussir tout en semant des bâtons dans vos propres roues. Cela se traduit souvent par des pensées du genre : « Pourquoi ça n’avance pas ? » ou « Je ne suis pas à la hauteur ».
Les peurs sous-jacentes derrière la peur de réussir
La peur de l’échec futur
Et si, une fois au sommet, vous échouez ? Cette peur de « tomber de haut » pousse certaines personnes à éviter le succès par crainte de ressentir un échec encore plus douloureux après.
La crainte de ne pas être à la hauteur
Parfois, réussir signifie devoir relever des défis supplémentaires. « Est-ce que j’aurai les épaules pour ça ? », « Suis-je prête à gérer des clients de grande envergure ? » Ces questions révèlent la crainte de ne pas être à la hauteur.
La peur de perdre son identité
Le succès pourrait-il vous transformer en quelqu’un que vous ne reconnaissez plus ? Certaines craignent que la réussite les rende « trop » ambitieuses, « trop » centrées sur l’argent.
La peur du jugement des autres
Réussir attire souvent l’attention et, avec elle, le jugement des autres. « Vais-je être critiquée si je gagne plus ? », « Les gens que j’aime vont-ils toujours m’apprécier ? » Cette peur du regard extérieur peut nous amener à nous saboter.
Mais d’où vient la peur de réussir ?
La peur de réussir, c’est cette petite voix intérieure qui murmure : « Et si je n’étais pas à la hauteur de cette nouvelle version de moi ? » En réalité, elle peut provenir de plusieurs sources :
- Les croyances limitantes : Vous avez grandi en pensant que réussir, c’était pour les autres. Ou que réussir financièrement allait vous éloigner de vos proches. Un classique ! Rassurez-vous j’ai grandi dans ce type d’environnement où les riches sont considérés comme des salauds. Et il m’a donc fallu dépasser ces idées reçues …
✒️ Et lisez : psychogénéalogie, relation à l’argent et réussite et adoptez les bonnes croyances sur l’argent
- La pression du regard des autres : La peur d’être jugée ou de voir des gens sortir de notre vie parce qu’on commence à briller peut être paralysante. Et c’est encore plus marquée chez les femmes car nous vivons dans une société où inconsciemment il est mieux perçu d’avoir de l’ambition quand on est un homme qu’une femme !
- La peur de l’inconnu : Oui, réussir, c’est entrer dans un nouveau monde où on ne contrôle pas tout. Et ça peut faire peur ! On peut avoir peur de ne pas être à la hauteur ou de ne pas savoir comment faire .. Et s’autosaboter pour ne pas franchir les paliers qui nous mènent à nos rêves.
Bref, la peur de réussir, c’est une forme d’autosabotage chic et sophistiqué, bien cachée sous nos ambitions. Mais elle se déclare avec des symptômes bien connus : procrastination, perfectionnisme, baisse de motivation… Ah, vous voyez de quoi je parle ? 😉
Ce que dit la science de la peur de réussite : la réussite peut aussi être stressante !
Les chercheurs se sont penchés sur le sujet, et surprise : la peur de réussir est bien réelle et étudiée en psychologie ! Et voici quelques faits surprenants :
- La dissonance cognitive : Quand on atteint un nouveau niveau de succès, notre cerveau lutte pour aligner cette réussite avec l’image qu’on a de soi. C’est le phénomène où votre cerveau vous murmure : « Non, ce n’est pas toi, tu es bien trop cool et humble pour devenir une businesswoman riche. »
- Le syndrome de l’imposteur : Plus on réussit, plus on se demande si on mérite vraiment ce succès. Cela se produit chez bon nombre de femmes, surtout dans l’entrepreneuriat, où chaque succès semble presque… inapproprié ?
- Le conditionnement social : En société, réussir peut entraîner des réactions diverses chez les proches. Et notre cerveau, conditionné par des années de besoin d’appartenance, se dit : « Est-ce que j’ai envie de perturber mon environnement ? »
C’est scientifique, vous voyez ! La peur de réussir a des racines profondes, mais pas de panique : des solutions existent pour l’apprivoiser.
Exercices (et un peu de fun) pour apprivoiser la peur de réussir
Maintenant qu’on sait d’où elle vient. Et que la science nous dit qu’on n’est pas folles, passons à la pratique ! Voici quelques exercices simples (et amusants) pour faire un pied de nez à cette peur.
1. La visualisation inversée
Asseyez-vous, respirez et imaginez… la pire version de vous-même ! Non, sérieusement. Imaginez une version où vous n’avez pas osé, où vous êtes restée dans votre zone de confort. Maintenant, demandez-vous : « Est-ce que c’est cette vie que je veux ? » Probablement pas ! La visualisation inversée vous donnera l’impulsion nécessaire pour avancer !
2. Le rituel du « je mérite »
Écrivez chaque jour trois réussites que vous avez accomplies. Ce rituel peut paraître simple, mais il agit puissamment sur l’estime de soi et la conviction que vous méritez chaque petit pas vers le succès. Et ce sont ces petites victoires qui feront taire la peur !
3. Le club de l’autosabotage : un défi amusant entre copines !
Rejoignez ou créez un groupe avec des amies ambitieuses. Et proposez une sorte de « défi sabotage ». Partagez vos autosabotages de la semaine (par exemple : « J’ai remis à demain mon business plan pour la 4e fois »). Et riez-en ensemble. Plus vous riez de vos freins, plus vous les relativisez et les domptez !
Personnellement, je le fais avec ma fille et une amie entrepreneure… Et ça dédramatise beaucoup le sujet ! 😉
4. Écrire une lettre à la « future moi »
Dans cette lettre, parlez à celle que vous serez dans un an, après avoir dépassé la peur de réussir. Décrivez ce que vous aurez accompli, ressenti. Et combien vous serez fière de vous. Quand vous la relirez, vous aurez ce sentiment fort de « ce futur est réel, je l’ai écrit, il m’attend. »
Comment surmonter la peur de réussir ? Les étapes
1. Remettez en question vos croyances limitantes
Et si la peur n’était pas l’ennemie, mais un simple indicateur ? La prochaine fois que vous ressentez cette peur, demandez-vous ce qu’elle cherche à vous montrer. Elle pourrait simplement indiquer que vous êtes sur le point de sortir de votre zone de confort et de vous lancer vers quelque chose de grand !
2. Changez de perspective
Imaginez que votre peur est un grand menhir devant vous. Déplacez-vous un peu pour le voir sous un autre angle. Peut-être que, de là, il ne paraît plus aussi imposant ! Parfois, changer de perspective, même de quelques degrés, peut complètement transformer la façon dont vous percevez votre peur.
3. Confrontez-vous à des exemples inspirants
Entourez-vous de personnes qui ont surmonté leurs propres peurs de réussir. Ces personnes vous montrent qu’il est possible de réaliser vos rêves sans que le pire scénario ne se produise.
4. Redéfinissez ce que signifie réussir pour vous
C’est l’occasion de se poser LA question : qu’est-ce que la réussite représente pour moi, vraiment ? Est-ce la performance ? Le bonheur ? L’équilibre ? La liberté ? Parfois, il suffit de réaligner votre vision de la réussite pour vous rendre compte que vous n’avez rien à craindre !
5. Ne vous souciez pas de problèmes inexistants
Au lieu de vous angoisser sur des scénarios catastrophes, listez vos peurs et réfléchissez à des solutions de secours. Bien souvent, vous réaliserez que ces peurs sont exagérées.
6. Jouez le rôle de celle qui n’a pas peur
Pourquoi ne pas essayer de faire comme si cette peur n’existait pas ? Fixez-vous une période pendant laquelle vous agissez comme si réussir était naturel pour vous. Prenez des décisions avec assurance et avancez sans vous poser de questions. Vous pourriez être surprise de voir combien de choses changent !
7. Faites-vous accompagner
Enfin, n’hésitez pas à demander de l’aide. Coach, mentor, thérapeute… Parfois, un accompagnement permet de surmonter des blocages plus facilement et de se lancer pleinement vers ses objectifs. Alors, contactez-moi que je vous guide !
Et si la réussite devenait votre nouvelle normalité ?
Oui, la peur de réussir peut sembler irrationnelle. Mais elle est réelle et mérite d’être prise au sérieux. Vous êtes ambitieuse, et le monde a besoin de votre succès ! Et plus vous apprendrez à gérer cette peur, plus elle deviendra un simple souvenir.
Alors, qu’est-ce que vous en dites ? Prête à transformer cette peur en force et à avancer vers une vie pleine de succès Car la réussite vous tend les bras, attrapez-les !
Si cette petite voix refait surface, rappelez-vous qu’elle est seulement là pour vous protéger – en quelque sorte. Mais la bonne nouvelle, c’est que vous avez tous les outils pour lui faire un clin d’œil et lui dire : « Merci de t’inquiéter pour moi, mais je gère ! »
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