investir responsable

Investir responsable : conseils et astuces

Comment investir responsable ? 

Et donner du sens à son argent tout en marchant vers sa liberté financière…

En effet, lors des derniers sondages, 6 français sur 10 se disent sensibles à la destination de leurs investissements. Or, les français et françaises investissent encore peu dans les investissements socialement responsables …

Alors, prête à changer la donne ? 😉

👉 Et pour ce faire, découvrez le Webinaire organisé par FEVE (Fermes en Vie) au cours duquel vous découvrirez:

  • Pourquoi les femmes ont encore du mal avec l’argent et l’investissement en France
  • Quels ont été les facteurs déclencheurs pour que Chloé commence à investir durable ? Je vous explique tout !
  • Comment investir durable et quelles sont les bonnes questions à se poser
  • Mes astuces pour ne pas tomber dans les pièces du greenwashing.

✒️ Et lisez en complément :

Et si les femmes se mettaient à investir responsable ?

Les femmes et l’argent, un sujet encore trop souvent tabou. Pourtant, investir responsable pourrait bien être la clé de leur liberté financière. Aujourd’hui, 37 % des hommes en France investissent, mais seulement 23 % des femmes osent franchir le pas. Or, les femmes qui investissent ont tendance à choisir des placements plus éthiques et durables. Pourquoi alors cette réticence. Et comment changer la donne ?

Reprendre le pouvoir : L’enjeu de l’investissement pour les femmes

Oser investir, c’est reprendre le contrôle de son argent. Mais cela va au-delà des chiffres : il s’agit aussi d’aligner ses valeurs avec ses placements. Lorsque les femmes prennent cette initiative, l’impact est positif, à la fois sur leur vie et sur la société. Investir responsable, c’est aussi agir pour un monde meilleur.

Alors découvrez comment devenir une investisseuse responsable à travers les témoignages et conseils d’Ophélie et de Chloé

Qui est Ophélie Jouvenon, la créatrice de Fric au Féminin ?

Ophélie : je suis économiste de formation, mais mon parcours m’a menée bien au-delà de la finance traditionnelle. Après 20 ans passés à conseiller et accompagner des entrepreneur.es et élu.es, j’ai décidé de donner une nouvelle direction à sa carrière. Et d’aider les femmes à réconcilier leur relation avec l’argent et marcher vers leur liberté financière.

« Je n’ai jamais fait carrière dans la finance au départ. Mon métier consistait à accompagner des gens qui voulaient changer de vie, notamment en montant des entreprises. Puis, j’ai réalisé à quel point la relation à l’argent est un problème en France, surtout pour les femmes. On en parle trop peu, et souvent de manière inadaptée aux réalités féminines. »

Mon constat est simple : la majorité des discours sur l’argent et l’investissement sont dominés par des standards très masculins. Les femmes ne s’y retrouvent pas et hésitent à se lancer. Fric au Féminin est né de cette volonté de changer le paradigme et d’offrir aux femmes les outils pour reprendre le contrôle de leur vie financière, sans complexe !

Pourquoi si peu de femmes investissent-elles ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : si les femmes sont moins nombreuses à investir, c’est souvent par manque d’information, mais aussi par crainte de se tromper ou de prendre des risques. « Nous avons besoin de démystifier l’investissement. Il n’est pas réservé à une élite masculine. Investir, c’est pour tout le monde !.”

Qui est Chloé Gérin et pourquoi a-t-elle choisi d’investir de manière responsable ?

Prenons l’exemple inspirant de Chloé Gérin, une femme qui, comme beaucoup d’autres, n’a pas grandi dans une famille où l’on parlait d’argent. C’est suite à un héritage qu’elle a pris conscience du pouvoir de l’investissement.

Chloé : « Je n’ai pas grandi avec l’idée que l’argent était important. Mes frères ont reçu leur part d’héritage avant moi. Et quand j’ai finalement reçu la mienne, j’ai voulu faire quelque chose de significatif avec cet argent. C’est à ce moment-là que j’ai décidé d’investir. Mais je voulais que cet argent serve une cause plus grande que moi. »

Elle a alors choisi de se tourner vers l’investissement responsable, pour que chaque euro investi soit en cohérence avec ses valeurs. Pour elle, il ne s’agissait pas seulement de rentabilité, mais d’impact social et environnemental.

Investir responsable : Découvrez les freins et témoignages inspirants des femmes qui se lancent

Quand investir responsable devient une mission pour les femmes

L’investissement responsable gagne en popularité, mais malgré cela, nombreuses sont les femmes qui hésitent encore à franchir le pas. Quels sont les obstacles culturels et sociétaux qui freinent leur élan ? 

Quels sont les freins qui empêchent les femmes d’investir ?

Ophélie : « Les freins que je rencontre sont avant tout culturels et sociétaux. Et ils sont profondément ancrés en France. C’est un problème très franco-français, mesdames. Souvenez-vous, nos mères et nos grands-mères ont certes gagné de l’argent, mais elles n’ont eu le droit d’en disposer librement qu’à partir de 1965. En France, c’est assez récent. Nous sommes, pour la plupart, des femmes qui n’ont pas grandi avec des modèles féminins d’entrepreneures ou d’investisseuses. »

Un héritage historique qui pèse encore

Cette réalité est d’autant plus frappante lorsque l’on regarde de près notre histoire et notre relation à l’argent en France. Ophélie nous rappelle : « Moi, par exemple, ma maman était assistante maternelle. Et elle n’avait que très peu de moyens. Nous n’avions pas cette culture de l’argent. Et c’est le cas pour beaucoup d’entre nous. »

Ce manque de transmission émotionnelle et culturelle autour de l’argent crée un vide dans l’esprit de nombreuses femmes. Elles n’ont pas appris à gérer, entreprendre ou encore investir. C’est un frein majeur, surtout quand on compare à d’autres pays où l’argent est moins tabou.

Pourquoi l’argent est-il un sujet tabou chez les femmes ?

L’argent reste un sujet sensible, en particulier dans les milieux féminins. Pourquoi ? Cela découle de trois principaux facteurs hérités de notre histoire :

  1. L’héritage religieux : « En France, la culture catholique a longtemps fait de l’argent un sujet honteux, à éviter, surtout pour les femmes. Dans d’autres pays, où les religions sont différentes, l’attitude vis-à-vis de l’argent est bien plus détendue. »
  2. Le marxisme contre le capitalisme : « Le débat politique en France, très influencé par cette opposition historique, renforce l’idée que l’argent est sale, lié à l’exploitation. Cela contribue à renforcer les réticences des femmes à parler ou à gérer de l’argent. »
  3. La culture paysanne : « Il y a quelques décennies, les agriculteurs cachaient souvent leur argent, car c’était mal vu de montrer ses biens. Ce tabou autour de l’argent persiste encore aujourd’hui. Il faut en parler le moins possible. Et surtout, ne pas montrer qu’on en a. »

Le poids du passé : une éducation financière inexistante

Il est clair que nos mamans et nos grands-mères ne parlaient pas d’argent autour de la table familiale. Et si les hommes ont plus facilement eu accès à ce savoir, les femmes, elles, en ont été écartées.

Ophélie : « Peu de femmes ont reçu une éducation financière. On ne nous a pas enseigné comment entreprendre ou investir, et c’est pour cela que beaucoup d’entre nous ne se sentent pas légitimes dans ces domaines. Les professions liées à l’argent sont encore les moins féminisées en France. »

Comment changer la donne de commencer à investir responsable ?

Il est temps de changer ces dynamiques et de permettre aux femmes de se sentir à l’aise avec l’idée d’investir et de gérer leur propre argent. A travers Fric au Féminin, j’œuvre au quotidien pour aider les femmes à surmonter ces blocages et à se lancer dans l’investissement, que ce soit pour leur avenir financier personnel ou pour avoir un impact positif sur la société.

Ophélie : « Ma mission est d’accompagner les femmes, de les former et de leur donner les outils nécessaires pour qu’elles puissent investir de manière responsable et alignée avec leurs valeurs. Les femmes sont en train de reprendre leur pouvoir financier. Et c’est une dynamique extrêmement positive. »

Investir responsable : Témoignage de Chloé Gérin

Pourquoi investir responsable peut sembler effrayant pour les femmes ?

Dans un monde où l’investissement est encore majoritairement masculin, les femmes rencontrent des obstacles spécifiques qui les freinent. Au-delà des barrières culturelles et sociétales que nous avons évoquées, certaines craintes sont plus personnelles, comme la peur de tout perdre. C’est justement ce que Chloé Gérin partage avec nous aujourd’hui.

✒️ Et lisez : Comment dépasser la peur d’investir

FEVE : Chloé, te reconnais-tu dans certains des freins évoqués ?

Chloé : « C’est vrai que je n’ai pas ressenti de différence de genre dans mon éducation, ce qui m’a sans doute allégé d’un poids par rapport à d’autres femmes. Mais il y a un autre blocage qui m’a paralysée au moment de passer à l’action : la peur de tout perdre. Pour moi, c’était la crainte majeure. »

La peur de tout perdre : le syndrome Madoff qui freine à investir responsable

Chloé explique qu’elle a grandi avec la peur de l’investissement à cause de la fraude Madoff : « En entendant des histoires comme celle de Madoff, où des gens avaient placé leur confiance dans une entreprise et ont tout perdu, j’ai développé une peur irrationnelle mais tenace. »

Cette peur est commune à de nombreuses femmes qui, souvent, préfèrent ne pas prendre de risques par manque de confiance en elles ou en raison d’un déficit d’informations fiables.

Le manque d’éducation financière : un obstacle majeur

Un autre point qui revient souvent dans les témoignages des femmes est le manque d’éducation financière. Chloé nous raconte : « À l’école, on ne nous apprend rien sur la gestion de l’argent. Il n’y a pas de formation sur la manière d’investir ou d’épargner. »

Chloé : « J’ai suivi quelques cours de sciences économiques et sociales (SES) en seconde parce que ça m’intéressait, mais on ne nous apprend rien de vraiment utile pour gérer son argent au quotidien. Cela renforce ce sentiment de peur de l’inconnu, comme si investir était réservé à une élite. »

Cette absence d’éducation économique est un sujet sensible. Et comme l’explique Chloé, c’est un véritable handicap pour beaucoup de femmes. Elles doivent se débrouiller seules ou apprendre dans la sphère familiale, ce qui entraîne de profondes inégalités.

✒️ Et lisez : Les secrets d’une bonne éducation financière

L’importance de la famille et des modèles

L’éducation financière, quand elle existe, est souvent transmise au sein de la famille. Chloé fait écho à ce qu’Ophélie a évoqué plus tôt, soulignant à quel point l’origine familiale influence la gestion de l’argent.

Chloé : « On hérite de la gestion financière de nos parents. Certains reçoivent des leçons de gestion dès le plus jeune âge, tandis que d’autres grandissent sans jamais avoir entendu parler d’investissement ou d’épargne. »

Cela crée un véritable fossé entre celles qui ont eu une éducation financière et celles qui n’ont pas eu cette chance. Le poids de la transmission joue donc un rôle majeur dans la manière dont les femmes abordent leur argent et l’investissement.

✒️ Et lisez : Psychogénéalogie, relation à l’argent et réussite

Les médias comme outil d’apprentissage pour passer à l’action et devenir investisseuse

Chloé mentionne également l’importance des médias féminins comme source d’information et de soutien : « Je suis fan du site Mademoiselle, qui interroge régulièrement des femmes sur leur relation avec l’argent. Cela permet d’avoir des exemples concrets de parcours et d’éclairer sur les différences liées à l’éducation familiale. »

Investir responsable : Comment surmonter la peur de perdre et se sentir sécurisée 

L’aversion au risque chez les femmes : Mythe ou réalité ?

Lorsque l’on parle d’investissement, un terme revient souvent : l’aversion au risque. Et plus particulièrement chez les femmes. Cette peur, qui semble presque instinctive, peut empêcher beaucoup d’entre elles de franchir le pas et de s’engager dans l’investissement. 

Les femmes ont-elles plus d’aversion au risque que les hommes ?

Ophélie Jouvenon : « Oui, absolument. Cela vient de la manière dont nous sommes élevées. Nous avons grandi dans une culture qui prône la sur-sécurité. Depuis petites, on nous enseigne à éviter le risque plutôt qu’à le maîtriser. Cela crée une grande différence entre hommes et femmes dans leur manière d’investir. »

La sécurité avant tout : Une vision marquée chez les femmes

En effet,  la pyramide de Maslow, un modèle bien connu en psychologie, met en avant notre besoin fondamental de sécurité. Et les femmes sont souvent plus attachées à ce besoin que les hommes, ce qui influence leur approche de l’investissement.

Ophélie : « Les femmes recherchent généralement des investissements plus sécurisés, même si cela signifie sacrifier la performance. Elles privilégient des stratégies d’investissement passives, avec moins de risques. Mais, paradoxalement, ce sont souvent ces stratégies qui surperforment à long terme. »

Investir, un saut dans le vide ?

Malgré ce penchant pour la sécurité, Ophélie souligne que l’investissement est souvent perçu de manière dramatique par les femmes, comme un acte risqué et effrayant.

Ophélie : « Il faut dépasser cette idée que l’investissement, c’est comme se jeter dans le vide depuis un hélicoptère. Ce que j’appelle “le syndrome des dents de la mer”. Nous avons toutes grandi avec cette idée que l’investissement comporte un risque énorme de perte. Alors que, en réalité, tout ce que nous faisons dans la vie comporte un risque. »

Elle insiste sur l’importance de changer notre manière de percevoir le risque. Le risque n’est pas seulement de perdre, mais aussi de gagner. Et trop souvent, nous nous projetons dans le pire scénario, influencées par les récits médiatiques qui mettent en avant les échecs.

Les médias et la peur du risque

Les femmes, comme Chloé l’a mentionné plus tôt, sont influencées par des histoires de scandales financiers comme celui de Madoff, où des investisseurs ont tout perdu. Ophélie partage cette analyse : « Les médias nous bombardent de nouvelles négatives depuis des années. Nous avons grandi avec ces récits d’échecs, ce qui renforce notre crainte de perdre. »

Cependant, Ophélie souligne qu’il est tout à fait possible d’investir en sécurité, avec des moyens modestes, et d’obtenir des résultats positifs. Elle encourage les femmes à oser tout en restant prudentes. Le risque ça se gère !

Briser les mythes : L’investissement est accessible à toutes

Un autre point clé abordé par Ophélie est la fausse croyance que l’investissement est réservé à une élite : « Il y a cette idée reçue qu’il faut être très riche pour investir, ce qui est totalement faux. »

Elle ajoute : « Il existe aujourd’hui des investissements accessibles où le ticket d’entrée est de 20 euros par mois. Investir n’est pas réservé à une minorité fortunée. »

Un autre stéréotype que beaucoup de femmes partagent est la pensée qu’il faut être très éduquée en économie pour se lancer. Ophélie balaie cette idée en expliquant que des connaissances simples suffisent pour commencer à investir de manière responsable.

Ophélie : « On n’a pas besoin d’un bac+5 en économie pour se lancer dans l’investissement. Il y a plein de petites actions à entreprendre qui peuvent porter leurs fruits sur le long terme. »

Dépasser la peur d’investir responsable : Croire en ses capacités

Enfin, Ophélie évoque un dernier frein psychologique : « Il y a cette idée que quelqu’un ferait forcément mieux que nous. Cette pensée est souvent héritée de nos grands-mères et de nos mères, qui n’avaient pas le droit de gérer leur argent. »

Et cette dévalorisation des capacités financières des femmes est profondément enracinée, mais je rappelle qu’il est essentiel de croire en ses propres compétences. Investir, c’est avant tout prendre des décisions éclairées et se faire confiance.

✒️ Et lisez : Comment gagner en confiance financière

donner un impact durable à son argent

La peur du risque et le besoin de se former pour passer à l’action et investir responsable

FEVE : « Ophélie, tu proposes avec Fric au Féminin un accompagnement pour aider les femmes à prendre confiance dans leurs investissements. Chloé, de ton côté, tu as mentionné avoir d’abord eu recours à une banque. Qu’est-ce qui t’a poussé à finalement investir par toi-même et à sortir de cette zone de confort ? »

Chloé : « Eh bien, au début, j’ai commencé avec ma banque. Ils m’ont proposé une assurance vie, mais je ne comprenais pas vraiment ce qu’il y avait dedans. Globalement, je n’ai pas aimé l’ambiance, cette image des belles agences Place de l’Opéra à Paris. J’avais l’impression que mon argent servait surtout à entretenir cette image de luxe. Et ça m’a dérangée. »

Investir selon ses valeurs

Ce malaise face à l’aspect commercial de certaines banques l’a poussée à chercher des alternatives qui correspondaient davantage à ses valeurs.

Chloé : « J’ai décidé de placer une partie de mon argent à la NEF. C’est une coopérative financière qui finance des projets à impact social et environnemental positif. Là, je sais que mon argent est utilisé pour de bonnes causes, et je n’ai pas besoin d’y penser constamment. »

✒️ Et lisez : Quel est le compte le plus vert ?

Déléguer pour réduire la charge mentale et investir responsable

Chloé a aussi pris la décision de faire appel à un conseiller en gestion de patrimoine. Elle explique pourquoi cette solution lui a semblé adaptée.

Chloé : « J’aime bien l’idée de déléguer une partie de cette gestion. Mon conseiller sait ce qu’il fait, c’est son métier. Je lui explique mes critères. Et il me propose des solutions en fonction de ça. Ça me permet de réduire la charge mentale. Il s’occupe des négociations et des démarches, et je suis rassurée de savoir qu’il gère ça mieux que je ne pourrais le faire seule. »

Cependant, elle souligne l’importance de bien choisir son conseiller : « Il faut faire attention à ne pas tomber sur un escroc. Prendre le temps de bien choisir, d’évaluer ses options, c’est essentiel. »

Prendre son temps et ne pas céder à l’urgence pour investir responsable

Pour Chloé, il n’y a jamais d’urgence à investir, surtout si l’on n’est pas encore totalement à l’aise avec l’idée. Elle conseille de prendre son temps, de bien réfléchir et de ne pas se précipiter.

Chloé : « Il n’y a pas d’urgence à investir. Mieux vaut prendre six mois ou un an pour bien comprendre ce qu’on veut faire avec son argent, et à quelle échéance on en aura besoin. Ce sont des éléments clés à prendre en compte. L’important est de ne pas céder à la pression. »

✒️ Et lisez : Quel est le compte le plus vert ?

Panorama des options d’investissement éthique et durable pour débutantes

Comprendre ses objectifs avant d’investir

Avant de se lancer dans l’investissement, il est essentiel de définir les bases.

FEVE : « Ophélie, pourrais-tu nous donner un aperçu des différentes options d’investissement accessibles aux débutantes. En particulier pour celles qui ne se sentent pas encore expertes en la matière … »

Ophélie : « La première chose à comprendre, c’est que l’argent est un moyen de réaliser ce que l’on souhaite dans la vie. Avant même de penser à investir, il est important de se poser la question : quelle vie ai-je envie d’avoir ? Beaucoup de personnes bloquent sur cette étape car elles n’arrivent pas à se projeter. Et cela peut freiner leurs décisions d’investissement. »

Les étapes préalables à l’investissement

Ophélie recommande de bien connaître sa situation actuelle avant d’envisager des placements.

  1. Évaluer sa situation financière : « Chaque personne a une situation financière différente. Certaines cherchent à faire fructifier un patrimoine déjà existant, d’autres veulent simplement gagner en liberté financière. »
  2. Mettre en place un budget et une épargne de précaution : « Avant tout investissement, il est indispensable de constituer une épargne de précaution. Et cette étape ne doit pas être brûlée. Une fois cette épargne mise en place, vous pouvez commencer à investir. »

Découvrez les options d’investissement éthique et responsable

Aujourd’hui, les options d’investissement durable, éthique et responsable sont nombreuses et accessibles. Voici quelques exemples :

  1. Comptes courants et épargne verte : « Déjà, commencez par vous poser la question : où est placé votre argent ? Certaines grandes banques françaises ont un impact environnemental considérable, supérieur même aux émissions de CO2 du territoire français. Il existe désormais des comptes plus verts qui respectent mieux vos valeurs. »
  2. Assurance-vie durable et responsable : « La plupart des gens investissent dans une assurance-vie sans vraiment savoir ce que c’est. Aujourd’hui, il existe des assurances-vie durables, qui permettent d’investir dans des projets éthiques tout en offrant des rendements attractifs, parfois jusqu’à 13 %. »
  3. Financement participatif (crowdfunding) : « Vous pouvez aussi investir dans des projets concrets via le crowdfunding. Cela permet de financer, par exemple, des projets d’énergies renouvelables ou d’aider des agriculteurs locaux. Ces investissements peuvent rapporter jusqu’à 9 % brut et sont accessibles via votre smartphone. »
  4. Foncier agricole : « Il est aussi possible d’investir dans des foncières agricoles, qui soutiennent des agriculteurs en leur mettant à disposition des terres. C’est un moyen concret de soutenir l’agriculture durable tout en investissant. »
  5. Créer son propre business durable : « N’oubliez pas que le meilleur investissement, c’est vous-même ! Et monter un projet entrepreneurial durable peut être l’un des moyens les plus efficaces de faire fructifier votre argent tout en contribuant à un monde meilleur. »

Investir dans sa formation financière avant d’investir responsable

Enfin, investissez dans votre propre formation. « Un des meilleurs investissements que vous puissiez faire est de développer vos compétences en matière de gestion financière et d’investissement. Cela vous permettra de mieux comprendre vos placements et d’économiser sur les frais des intermédiaires comme les conseillers financiers. »

Découvrez les labels et certifications pour des investissements éthiques et durables avant d’investir responsable

FEVE : « Il y a plusieurs questions autour des labels et certifications dans la finance durable. Les labels sont-ils fiables pour guider nos choix d’investissement ? Et comment peut-on les utiliser pour se rassurer ? Chloé, tu as un avis là-dessus ? »

Chloé : « Oui, je dirais qu’il faut éviter de faire confiance aveuglément aux conseillers bancaires. Ils sont souvent là pour vendre certains produits spécifiques. Et ils ne connaissent pas toujours très bien les investissements durables. Personnellement, je fais confiance à mon conseiller en gestion de patrimoine, car il est plus qualifié. Mais je vérifie aussi de mon côté. 

Chloé souligne également qu’elle a investi dans des fonds comme Terre de Liens. Et elle essaie de diversifier ses investissements. 

FEVE : « C’est intéressant de parler de confiance. Tu fais des recherches personnelles, mais tu t’appuies aussi sur une personne de confiance pour gagner du temps. C’est un peu le rôle que jouent les labels. Ophélie, que penses-tu de ce sujet ? »

Quels sont les principaux labels pour investir responsable ?

Ophélie : « Oui, les labels sont effectivement là pour offrir une certaine garantie. Mais ils peuvent parfois sembler hermétiques. Cependant, ils constituent un bon garde-fou. Parmi les principaux labels, vous avez par exemple le label Investissement Socialement Responsable (ISR), qui englobe des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Il y a aussi le label Greenfin, créé par le ministère de la transition écologique, et Finansol, qui se concentre sur la finance solidaire. »

Rappel des principaux labels pour investir responsable  :

  1. Label ISR : Qualitatif, il garantit que l’investissement respecte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
  2. Label Greenfin : Mis en place par le ministère de la transition écologique, ce label atteste de la contribution des investissements à la transition énergétique et écologique.
  3. Label Finansol : Garantit que l’investissement est orienté vers des projets à impact solidaire, en plus d’être éthique et responsable.

Ophélie : « Il est important de prendre le temps de s’informer sur ces labels, même si cela peut sembler compliqué. J’ai interviewé des experts qui nous ont expliqué comment leurs produits sont traçables et comment ils garantissent la durabilité et l’éthique de leurs investissements. Ce sont des questions essentielles que nous nous posons toutes avant de placer notre argent. »

✒️ Et pour tout comprendre sur le sujet, découvrez : Comment donner un impact durable à son argent

Retour d’expérience sur l’investissement chez FEVE et dans des projets agricoles et solidaires

FEVE : « Chloé, tu as investi chez Fève et dans d’autres projets comme Terre de Liens. Qu’est-ce qui t’a séduite dans ces types d’investissements, notamment dans le domaine agricole ? Quand ton conseiller t’a présenté ces opportunités, y a-t-il eu des critères spécifiques que tu as vérifiés avant de te lancer ? »

Chloé : « J’ai commencé jeune avec des projets comme Babyloan, qui est du microcrédit. On prête de l’argent à des associations via des plateformes spécialisées. Ce qui permet d’éviter les dons classiques. Ensuite, mon conseiller en gestion de patrimoine m’a parlé d’un projet qui crée de l’habitat pour des personnes en difficulté. Ce que j’ai aimé, c’est qu’on peut aller voir directement ces projets sur le terrain. Et constater l’impact de nos investissements. »

La place des femmes dans la gouvernance des projets d’investissement responsable

Chloé a investi non seulement dans des projets agricoles, mais aussi dans des initiatives liées à l’habitat avec des structures comme Habitat et Humanisme. « J’essaie de diversifier mes investissements en soutenant des causes qui me tiennent à cœur, » ajoute-t-elle. Elle explique également qu’un autre critère important pour elle est la place des femmes dans la gouvernance des entreprises ou des projets où elle investit. « Je suis convaincue qu’il est essentiel de soutenir des entreprises où les femmes occupent des rôles de décision, que ce soit dans les conseils d’administration ou en tant que fondatrices. »

Chloé : « Ce qui m’a un peu gênée avec Fève, c’est qu’il y avait une fondatrice au départ qui a ensuite quitté l’organisation. C’était un élément important pour moi, car je crois fermement en la nécessité d’une gouvernance paritaire, voire avec plus de femmes. Mais malgré cela, j’aime beaucoup le projet et ce qu’il propose. »

FEVE : « Chez FEVE, nous accordons beaucoup d’importance à la gouvernance et nous sommes labellisés ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale). Ce label impose certaines règles de gouvernance, y compris un comité de surveillance où siègent des représentants des investisseurs, afin d’assurer une bonne transparence sur l’activité et l’utilisation des fonds. »

FEVE : « Nous avons récemment fait un appel à candidature pour augmenter la présence des investisseurs particuliers au sein du comité de surveillance, en particulier des femmes. Chloé a d’ailleurs rejoint ce comité pour renforcer cette présence féminine. Actuellement, environ 30 % des investisseurs de notre foncière sont des femmes. Et nous cherchons activement à développer ce chiffre, car nous pensons que les femmes doivent s’emparer de ces sujets d’investissement et jouer un rôle actif. »

Découvrez l’Évolution de l’engagement des femmes dans l’investissement et la finance et les questions d’argent

FEVE : « Ophélie, aujourd’hui, avec Fric féminin, combien de femmes accompagnes-tu ? As-tu l’impression que de plus en plus de femmes s’intéressent à ces sujets financiers ? Perçois-tu une évolution positive ces dernières années ? »

Une parole féminine qui se libère timidement via le web

Ophélie : « Aujourd’hui, Fric féminin compte plusieurs milliers de membres. Et ce nombre continue de croître chaque jour. Il y a clairement un besoin croissant de discuter de ces sujets entre femmes. Au début, j’ai lancé cette communauté pour répondre à un déficit d’information accessible sur la finance et l’investissement. Bien que je ne travaille pas exclusivement avec des femmes, la majorité de mon public est constitué de femmes âgées de 35 à 50 ans, souvent des entrepreneuses ou des femmes en reconversion vers l’entrepreneuriat. »

Et les jeunes femmes, notamment via le web, sont de plus en plus présentes dans ces discussions. « Je pense que le digital a permis de surmonter certaines barrières, comme le manque de temps ou la difficulté de participer à des réunions en personne, surtout pour les femmes avec des enfants. C’est une évolution positive, même si, dans des réunions d’investisseurs traditionnelles, il est encore courant d’être la seule femme. »

Des freins encore présents autour des sujets sur l’argent chez les femmes

FEVE : « Merci pour ce retour. Et toi, Chloé, dans ton entourage, vois-tu un intérêt croissant des femmes pour ces sujets financiers ? Est-ce que tu as l’impression d’être entourée de femmes qui s’intéressent également à l’investissement ou est-ce encore un sujet peu abordé ? »

Chloé : « Je parle peu de ces sujets dans mon entourage, surtout parce que je suis souvent entourée d’hommes dans mon milieu professionnel. Lorsque j’essaie d’en discuter, je sens qu’il y a encore une certaine réticence et peut-être une certaine peur. Il faut aussi reconnaître que les femmes ont souvent moins de temps et d’énergie à consacrer à ces sujets à cause des responsabilités domestiques et familiales. »

Chloé note également que le manque de discussion sur le sujet pourrait aussi être une barrière. « Peut-être que certaines femmes s’intéressent à la finance mais ne le disent pas ou n’en parlent pas ouvertement. Le fait que ces conversations soient moins fréquentes entre femmes pourrait contribuer à cette perception. »

Transmettre une solide éducation financière à nos enfants : Comment s’y prendre ?

FEVE : « Avant de passer aux questions du public, j’ai une dernière question pour vous deux. Vous avez mentionné que l’éducation financière est essentielle, notamment pour les femmes. Comment peut-on transmettre cette culture financière aux jeunes, surtout quand les programmes scolaires ne changent pas immédiatement ? Comment enseigner ces concepts aux enfants et aux jeunes autour de nous ? »

Les conseils pour transmettre les bons messages sur l’argent à nos enfants

Ophélie : « Pour moi, il est crucial de parler d’argent de manière positive dès le plus jeune âge. En tant que maman solo, j’essaie de donner des messages encourageants sur l’argent et son utilisation. Il est important de créer des moments d’apprentissage autour de l’argent de poche, de la gestion des dépenses, et de l’épargne dès le début. Cela inclut des jeux ludiques sur la monnaie et des projets simples pour leur montrer comment l’argent peut servir à des fins utiles et amusantes. »

Je recommande également de sensibiliser les enfants à la consommation et aux pièges marketing. « Les enfants adorent jouer avec des pièces et des billets, et leur apprendre à déchiffrer les stratégies de consommation peut les aider à devenir des consommateurs plus avertis. En leur donnant des outils pour créer leurs propres projets, ils peuvent développer des compétences entrepreneuriales dès le jeune âge. Cette approche pourrait également encourager plus de femmes à se lancer dans des projets ambitieux, car elles seraient mieux préparées financièrement. »

✒️ Et lisez : 5 leçons à enseigner à vos enfants sur l’argent

Le retour d’expérience de Chloé sur l’éducation financière des enfants

FEVE : « Merci pour ces conseils. Chloé, as-tu quelque chose à ajouter sur ce sujet ? »

Chloé : « Sur le plan individuel, je mets en place une méthode simple avec mon enfant : diviser l’argent de poche en trois parts : un tiers pour les dépenses immédiates, un tiers pour les cadeaux ou les dons, et un tiers pour l’épargne. Cela lui permet de comprendre les principes de base de la gestion financière. »

Chloé ajoute aussi une perspective plus collective. « À l’échelle des collèges ou des lycées, il pourrait être intéressant de donner aux élèves un budget fictif pour gérer des projets collectifs. Cela les aiderait à comprendre la répartition des fonds, les priorités, et la responsabilité financière. Peut-être que ce type de projet pourrait être intégré dans le curriculum ou proposé en activité extra-scolaire. »

Elle souligne également l’importance de sensibiliser les jeunes à l’impact de leur épargne. « Il est essentiel de comprendre que l’argent placé dans un compte épargne n’est pas seulement une question de rendement financier, mais aussi d’impact. Les jeunes doivent être conscients des conséquences de leurs choix financiers sur le monde. »

Réponses aux questions des participantes au webinaire Devenir Investisseuse Responsable

Combien de femmes ont décidé d’investir responsable dans FEVE aujourd’hui ?

FEVE : « Nous avons environ 1 005 personnes qui ont investi dans la foncière, dont environ un tiers sont des femmes. Et nous espérons que ce chiffre augmentera pour atteindre au moins 50 %. »

Les femmes sont-elles plus intéressées par l’impact social et écologique ? Et ont-elles plus tendance à investir responsable ?

FEVE : « Bien que je n’aie pas de données précises sur ce sujet, il existe des études montrant que les femmes sont généralement plus sensibles aux enjeux sociaux et écologiques, tant dans leurs investissements que dans d’autres domaines. Elles sont souvent plus impliquées dans des projets ayant un impact positif sur la société et l’environnement. »

Ophélie : « En effet, on observe que dans les métiers liés à la finance éthique et responsable, il y a une forte présence féminine. Lors des événements sur la finance durable et responsable, la représentation des femmes est souvent équitable, contrairement aux milieux plus traditionnels de la finance comme la bourse ou les cryptomonnaies, où les femmes sont sous-représentées. Cependant, malgré cet intérêt et cette implication, les femmes sont encore moins nombreuses à concrétiser cet engagement par un passage à l’action. Elles sont plus nombreuses à exprimer un intérêt pour la finance durable, mais moins nombreuses à investir effectivement. »

Existe-t’il des fonds d’investissement destinés aux entrepreneuses ?

Ophélie: « Oui, il existe des fonds d’investissement spécifiquement destinés aux entrepreneuses. Un exemple notable est le fonds Sista, qui est un fonds national visant à soutenir les femmes entrepreneuses. Ce fonds est constitué de contributions de femmes qui investissent pour aider d’autres femmes à lever des fonds pour leurs projets d’entreprise. Et ce type de fonds est conçu pour encourager et soutenir les initiatives féminines dans le monde de l’entrepreneuriat. »

Est-il pertinent de passer par des fonds à impact pour investir responsable ?

Chloé : « Non, je passe généralement par mon conseiller en direct ou j’investis directement. J’évite les fonds à impact parfois parce que je crains le greenwashing. Et je préfère évaluer directement les projets et les investissements. »

Ophélie : « Je pense qu’il est souvent préférable de se former et d’agir soi-même plutôt que de passer par des fonds. Cela permet d’économiser les frais de gestion des fonds et d’avoir un impact direct. Se renseigner et investir en direct peut offrir plus de contrôle sur ses investissements. »

Quel est le retour, le rendement de ces investissements responsables ?

Ophélie : « Les retours varient considérablement en fonction des types d’investissements. Par exemple, dans le private equity, qui inclut les investissements dans des entreprises émergentes ou des technologies durables, on peut s’attendre à des rendements élevés, mais aussi à un risque élevé. 

Pour le reste, les rendements peuvent aller de 3 % à 13 % en fonction du type d’investissement et de l’aversion au risque. Et il est crucial de définir avant ses objectifs, son horizon de placement et son appétit pour le risque. »

FEVE : « Chloé, quel est ton retour attendu au-delà de l’aspect financier ? »

Chloé : « Pour moi, l’objectif principal est de contribuer à un avenir meilleur pour mon enfant et pour les générations futures. Et je considère les optimisations fiscales comme un bonus, mais je privilégie avant tout les investissements qui ont un impact social ou environnemental positif. Certains placements offrent un retour en termes d’impact social, même si le rendement financier est moins élevé. Et c’est important de choisir des investissements dont on est fier, même si la gestion peut être plus complexe. »

FEVE : « Effectivement, certains placements, comme ceux qui offrent des avantages fiscaux, nécessitent de bien planifier et d’être conscients des périodes de blocage des fonds. Il est essentiel de s’assurer que cet argent n’est pas nécessaire à court terme et de diversifier ses investissements pour équilibrer sécurité et rendement. »

Comment gérer et suivre ses investissements ?

FEVE : Ophélie, lorsque tu accompagnes les personnes, principalement les femmes mais pas uniquement, est-ce que tu proposes des outils de suivi des investissements ou des formations pour cela ? »

Ophélie : « Oui, tout à fait. Je propose des formations et de l’accompagnement pour aider les personnes à se former sur ces sujets et à mieux gérer leurs investissements. Aujourd’hui, nous avons accès à des outils et applications qui simplifient grandement la gestion des investissements. Contrairement à il y a 15 ans, où cela pouvait sembler extrêmement compliqué, les technologies actuelles permettent de suivre ses investissements de manière beaucoup plus simple et intuitive.

Les outils de gestion modernes sont souvent très efficaces et permettent de visualiser clairement l’état de ses investissements. Il est vrai que certains peuvent se sentir dépassés par un fichier Excel, mais en réalité, il n’est pas nécessaire d’avoir des outils très sophistiqués pour commencer. Un fichier Excel bien conçu, avec des lignes pour chaque année, peut suffire pour suivre ses placements.

Ce qui est important, c’est de créer un système qui vous convient et de consacrer un peu de temps régulièrement pour le maintenir à jour. Et la clé est de se former correctement au départ et d’établir des routines qui permettent une gestion fluide.

Il est également essentiel de ne pas se laisser intimider par les outils. Même si les fichiers Excel peuvent sembler complexes, avec un peu de formation et de pratique, ils deviennent des alliés précieux pour la gestion financière. »

FEVE : « Effectivement, avoir une bonne visibilité et une gestion régulière est crucial. Il est vrai que la formation sur l’utilisation des outils est une étape importante pour éviter le syndrome de l’imposteur et gagner en confiance dans la gestion de ses finances. »

Comment intégrer une communauté soutenante pour investir responsable ?

FEVE :  » Existe-t’il des forums ou des espaces en ligne pour discuter et partager des expériences sur ces sujets. Toi, Chloé, est-ce que tu participes à des groupes ou forums en ligne pour échanger sur ces thèmes ? “

Chloé : « Non, je ne participe pas vraiment à des forums ou groupes en ligne sur ces sujets. Je suis plus en contact avec mon conseiller une fois par an pour faire le point. Je ne suis pas active dans des communautés en ligne pour échanger sur ces sujets. »

FEVE : « Et toi, Ophélie, concernant la communauté ‘Fric au Féminin’, est-ce qu’il y a beaucoup d’échanges et de possibilités pour discuter avec d’autres personnes sur ces sujets ? »

Ophélie : « Oui, absolument ! ‘Fric au Féminin’ est justement conçu pour faciliter ces échanges. Il y a plusieurs moyens de discuter et de partager des expériences. Vous pouvez me poser des questions directement, et je réponds avec plaisir. Nous avons un blog avec environ 300 sujets qui couvrent de nombreuses questions et préoccupations. Vous pouvez aussi interagir via les réseaux sociaux !

En vous abonnant, vous pouvez recevoir des réponses et rester informé des nouveaux contenus que je produis. Et j’organise aussi des interviews pour permettre à des femmes de témoigner et de partager leurs expériences, ce qui aide à briser le syndrome de l’imposteur et à montrer que même celles qui n’ont pas une grande expérience peuvent réussir. »

Découvrez notre suggestion de livres pour devenir une super gestionnaire

FEVE : « Il nous reste quelques minutes. Avant de conclure, est-ce que vous auriez un ou deux contenus, ouvrages à recommander pour celles qui souhaitent se lancer dans ces sujets ? »

Ophélie : « Pour celles qui veulent commencer, je recommande deux livres intéressants :

– Le premier est ‘Aux Thunes Citoyennes”. Il est très utile pour comprendre les bases de la négociation salariale et de l’investissement, avec une perspective féminine. 

– Le second est Le Couple et l’Argent’. Il explore les spécificités du rapport entre hommes, femmes et argent. Et pourquoi les femmes peuvent avoir des problématiques particulières à ce sujet.

👉 Je fais également des synthèses de lectures importantes sur ces sujets pour vous faire gagner du temps, alors abonnez-vous gratuitement pour les découvrir ! 

Chloé : « Je pense qu’il est essentiel de s’intéresser à la gestion de l’argent en couple avant même de commencer à investir. La clarté sur les responsabilités financières dans un couple est cruciale. Il existe plusieurs livres sur ce sujet qui peuvent être très instructifs. En outre, je recommande de lire le magazine Alternative Économique, qui, bien que non spécifique aux femmes, aide à démystifier l’économie et à la rendre accessible. Cela peut être un excellent point de départ pour ceux qui se sentent intimidés par l’économie. »

Passez à l’action et Commencez à investir Responsable

Le meilleur moment pour planter une graine, c’est maintenant !

A travers ce webinaire riche de partages et d’enseignements, vous avez découvert les principaux éléments pour passer à l’action et devenir une investisseuse responsable.

👉 Alors que vous manque-t’il pour changer les choses ? Dites-le moi dans les commentaires.

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